Musée
d'Orsay Musées - Paris VIIème
(France)
Visite virtuelle |
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90
sections et 1055 éléments en ligne
Informations pratiques |
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Métro : Musée
d'Orsay, Solférino
Horaires
: Ouvert tous les jours sauf lundi Nocturne
jeudi
de 10h00 à 17h30 du mardi au samedi de 09h00 à
17h30 le dimanche nocturne le jeudi jusqu'à
21h30
Tarifs : plein tarif : 7 euros tarif
réduit : 5 euros dimanche : 5 euros
Description |
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Exposées sur trois niveaux, toutes
les formes d'art (peinture, sculpture, architecture, objets d'art,
mobilier, cinéma, photographie, musique, décor d'opéra), sont
présentées dans l'ordre chronologique sur la période allant de 1848
à 1914. Le musée d'Orsay comble ainsi l'espace de temps entre les
collections du musée du Louvre et celles du musée d'Art Moderne du
Centre Georges Pompidou.
Le musée d'Orsay est également un
lieu de spectacle, de réflexion et de formation. Il propose un
programme de concerts consacré au répertoire de la période 1848-1914
dans l'auditorium et le restaurant. L'auditorium accueille également
des projections de films, en particulier un festival annuel consacré
au cinéma des origines. Les adhérents peuvent régulièrement assister
à des conférences et débats, notamment autour de thèmes liés aux
expositions temporaires.
Histoire |
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La Gare d'Orsay est née
du besoin, commun à toutes les grandes compagnies de chemin de fer,
de rapprocher leur gare terminus du centre de la ville. La Compagnie
des Chemins de fer d'Orléans était particulièrement défavorisée par
la situation excentrée de la gare d'Austerlitz. Elle se portera
acquéreur auprès de l'Etat à la veille de l'Exposition Universelle
de 1900, en 1897 exactement, d'un terrain situé sur le quai d'Orsay
et occupé par les ruines du Palais d'Orsay, l'ancienne Cour des
Comptes incendiée lors de la Commune en 1871.
La nouvelle gare, exclusivement
destinée au service des voyageurs, devait revêtir un aspect
particulièrement confortable et luxueux, en accord avec la beauté du
site et l'élégance du quartier.
Une consultation restreinte
sera organisée entre trois architectes de renom, Lucien Bénard,
Lucien Magne et Victor Laloux Ce dernier, Grand Prix de Rome en 1878
et professeur d'architecture à l'Ecole des Beaux-Arts, remportera le
concours. Il masquera l'aspect industriel de la construction, à
l'extérieur sous une pompeuse façade en pierre de style éclectique,
et à l'intérieur par un second plafond garni de caissons de staff.
Le pignon métallique du grand hall des machines caché par la
façade de l'hôtel terminus accolé à la gare, qui déploiera ses
salons et 370 chambres sur la rue de Bellechasse et la rue de Lille.
Cet ultime triomphe de l'architecture académique, dont pierre et
stuc viennent cacher les structures métalliques d'une hardiesse
souvent stupéfiante, sera également celui du Petit et surtout du
Grand Palais, également été construits pour l'Exposition
Universelle.
L'architecte, qui concevra son chantier dans
les moindres détails, désignera les artistes, peintres et sculpteurs
officiels pour la plupart, qui participeront à la décoration de
l'édifice. Ils retiendra notamment Jean Hugues, Laurent-Honoré
Marqueste, Jean-Antoine Injalbert (pour les statues de villes de la
façade), Fémoral Cormon (pour les peintures dans la salle de
départ), Pierre Furet, Adrien Moreau-Neyret, Gabriel Ferrier et
Benjamin-Constant (pour les salons de l'hôtel).
Bâtie en
moins de deux ans, la gare sera inaugurée le 14 juillet 1900. Elle
desservira pendant plus de quarante ans le Sud-Ouest de la France et
assistera au départ et à l'arrivée de plus de deux cents trains
chaque jour. Elle sera la première conçue pour la traction
électrique.
L'électrification des lignes, qui permettait la
mise en service de trains plus longs, rendra rapidement les quais de
la gare trop courts. Le trafic grandes lignes cessera en novembre
1939. L'interruption du trafic des trains de banlieue, remplacés par
le RER, entraînera la fermeture définitive des lignes. Le monument
de Laloux, abandonné par la SNCF, accueillera le théâtre de la
compagnie Renault-Barrault, puis la salle des ventes aux enchères
durant la reconstruction de l'hôtel Drouot en 1974.
L'idée
de la création d'un musée consacré aux arts de la seconde moitié du
XIXème siècle, dans les anciens bâtiments de la gare d'Orsay, verra
le jour en 1973 sous le gouvernement de Georges Pompidou. Longtemps
jugée comme le dernier avatar du mauvais goût "fin de siècle" et
menacée de démolition pour laisser la place à un gigantesque hôtel,
la gare bénéficiera du renouveau de l'intérêt pour le XIXème siècle.
Les Halles de Baltard, détruites en 1973, ne bénéficieront pas d'un
sort aussi clément.
Le projet de musée, soutenu par le
nouveau président Giscard d'Estaing, donnera naissance à un
Etablissement Public en 1978 pour mener à bien l'opération. Un
premier concours désignera l'équipe ACT Architecture (Renaud Bardon
Pierre Colboc Jean-Paul Philippon) fin 1979. L'architecture
intérieure et l'aménagement muséographique seront confiés, en 1980,
à l'architecte italienne Gae Aulenti à qui l'on doit également le
remaniement intérieur du musée national d'Art Moderne à Paris et du
Palais Grassi à Venise.
La nouvelle architecture de la nef
dégagera largement la voûte et fournira, de part et d'autre d'un
cours axial (dans le sens des anciennes voies ferrées), des salles
de musée, surmontées de terrasses. Salles et terrasses
communiqueront elles-mêmes avec des pièces aménagées sur deux
niveaux. Les spacieuses galeries construites dans les combles de la
gare et de l'hôtel tireront tout le profit de l'éclairage naturel
zénithal. Les salles de réception s'intègreront dans le circuit, le
restaurant de l'hôtel devenant celui du musée. Partout les piliers
et poutres de fonte de Laloux, ses décors de stuc seront respectés,
restaurés et dégagés. Unifiées par les matériaux et la couleur des
revêtements (pierre de Bourgogne, peinture claire des cloisons,
métaux brun foncé ou bleu), les salles d'exposition conçues en
fonction des oeuvres présentées offriront de multiples solutions
architecturales. Le musée sera inauguré le 1er décembre 1986 par le
Président François Mitterrand, au terme de six années de travaux.
Oeuvre(s) associée(s) |
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La Seine
Quai Anatole France :
Quai Voltaire :
Musée Carnavalet
Paris vu par les peintres :
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