Le fonctionnement du camp d'Auschwitz-Birkenau

et l'organisation des camps en général

Les personnes qui allaient dans les camps de concentration étaient « répertoriées » en deux groupes : les déportés qui étaient résistants ou avaient des opinions politiques désapprouvées par le gouvernement nazi, et les déportés qui avaient des origines étrangères, et donc détestés par le IIIe Reich (les Juifs, les Tsiganes…). On les repéraient au moyen de triangles de couleur et de numéros qui servaient de classement et posaient une certaine hiérarchie pour augmenter les différences entre déportés, ce qui engendrait des conflits. Les prisonniers n'étaient plus des Hommes mais des objets, et étaient appelés par les SS „das Stuck” ( « le morceau » ).

Le camp d'Auschwitz-1

Les camps étaient gardés par des SS, qui eux exploitaient les déportés. Iles les faisaient travailler dans les usines environnantes (fabriques d'armes, grandes firmes allemandes…) environ douze heures par jour, et vérifiaient les personnes présentes à n'importe quel moment, que ce soit très tôt le matin, le midi ou la nuit tombée. Ils étaient aussi sous la responsabilité des Kapos (prisonniers désignés par les SS car étant considérés comme forts et violents pour diriger les autres prisonniers, et disposant de privilèges et de meilleurs conditions de vie, ils étaient en général les prisonniers politiques, d'origine aarienne) qui ne leur faisaient pas de cadeaux pour se faire obéir.

L'organisation des camps était réfléchie dans les moindres détails, tout étant fait pour exploiter puis tuer les déportés. Les camps comprennaient plusieurs services :

Pour les déportés, la journée commençait en moyenne dès trois heures du matin. Après un réveil précipité, ils avaient peu de temps pour faire leur toilette, prendre un fugace petit-déjeuné et faire ce que les SS appelaient leur lit. Si les lits n'étaient pas à la convenance des SS les détenus risquaient des sanctions. Après cela démarrait l'appel, qui pouvait parfois durer des heures dans le froid (ou la chaleur), insoutenable pour ces hommes déjà très affaibli. Une torture supplémentaire, qui se renouvelait le soir sur le temps de pause des prisonniers ; ceci fait, les SS prenez beaucoup plus de temps pour faire l'appel. La journée était toute aussi difficile, les prisonniers travaillaient dans des conditions très dificiles. De six heure du matin à dix-huit heures, voire plus, avec une seule pause, celle du midi, de douze heure à treize heure, avec un repas très restreint composé de pain et de potage. Autant dire qu'ils survivaient dans des conditions inhumaines.

L'arrivée dans les camps

Un wagon, semblable à ceux dans lesquels arrivaient les Juifs et les autres déportés « en masse » à Auschwitz-Birkenau.

Après leur arrestation par les forces de l'ordre des régimes en place dans leur état, les juif étaient acheminés jusque des camps où ils attendaient leur départ pour les camps de travail et/ou de concentration comme les camps d'Auschwitz-Birkenau par exemple. Une fois le moment tant redouté arrivé, les prisonniers devaient prendre le train par milliers pour rejoindre les camps où ils passeraient certainement la fin de leur vie. À la fin de leur long trajet en train dans des conditions déplorables, les hommes, femmes et enfants qui étaient dans les trains descendent de celui-ci et directement après leur descente, quelque instants seulement apres, ils étaient triés en fonctions de différents critères tels que leur condition physique. Mais ils étaient triés en fonction de leur origines, de la raison pour laquelle ils étaient là (si ils étaient des tsiganes, d'origines juives, si ils étaient homosexuels, opposants politiques…). Ce tri allait leur permettre de savoir comment ils allaient être traités. Suivant leur cause d'arrivées, ils étaient plus ou moins bien traités. A la suite de cela, si ils étaient aptes à travailler, ils avaient la vie sauve pour le moment, sinon, la mort se rapprochait à grands pas, ils étaient envoyés dans les chambres à gaz.

L'entrée d'Auschwitz-Birkenau.

En complément…

Pour bien se rendre compte de l'horreur d'Auschwitz-Birkenau, le témoignage d'anciens déportés s'impose : par exemple l'ouvrage Si c'est un homme, de Primo Levi, décrit la vie dans ce camp…

Organisation of Nazi's Camps

In fact, we can say that the Nazis organized a real industry of death. Every minutes was thought to exploit men of the edge of death. Those men worked to live, but this work killed them. Their persons were considered worth than things and were dehumanized.

Sources : http://www.crdp-reims.fr/memoire/bac/2GM/conaissances/05deportations.htm ; http://www.clg-pompidou-montgeron.ac-versailles.fr/publication/spip.php?article21