Les génocides oubliés…

Nous connaissons tous le mot de Shoah utilisé par les Juifs pour parler de ce moment dramatique de leur histoire. Mais connaissez-vous le terme de Samudaripen ? C'est l'équivalent en romanés, langue transmise oralement et non écrite.

En effet les Tziganes, Gitans, Roms, Sintès, Bohémiens ou Manouches, comme vous voudrez, n'ont pas été épargnez par la politique raciale du IIIeme Reich. En effet considérés par les Nazis comme des « asociaux » et de « race inférieure » les Tziganes (Zigeuner en allemand) ont payé un lourd tribut estimé à 300 000 à 600 000 personnes exterminés durant la Seconde Guerre Mondiale. (L'incertitude sur les chiffres en dit long sur le peu d'études historiques et statistiques sérieuses qui ont été faites sur le sujet).

Mais qu'est ce qu'un Tsigane ? Les Tsiganes sont des populations originaires d'Inde, qui sont apparues en Europe au XVIe siecle.Les Tsiganes vivent une vie nomade en exerçant des petits métiers divers.

Les raisons de ce génocide comme effacé de nos mémoires sont diverses et multiples : On peut tout d'abord évoquer l'histoire même de ce peuple qui dans sa longue migration depuis l'Inde et à travers le reste du monde, se confronta à de nombreuses réactions : la peur, le mépris, l'exclusion et le plus souvent la haine.Mais aussi cette discrétion et cette volonté de transparence qui est si caractéristique à la communauté Tsiganes.Enfin rappelons que bien avant que la « solution finale » ne soit appliquée par les nazis, nombreux sont les pays d'Europe qui tout comme la France, eurent recours à la chasse aux Roms.

Le racisme envers les gitans, Tsiganes, ou les gens du voyage a continué après la guerre et dur toujours, même dans notre société actuelle.

Les Tsiganes ont eu la même histoire que les Juifs, ils furent appellés et placés dans des camps de concentration en France. Concideré comme « race inférieure », les Tsiganes ont eu le plus de victime de ces camps en Allemagne.

Les camps de concentration pour les Tsiganes étaient dans les villes tel que: Angoulême, Jargeau ou encore Montreuil Bellay. Mais, en France, les Tsiganes n'ont pas été les victimes d'extermination massive a l'inverse de l'Allemagne nazie, et une minorité d'entre eux, en France, furent déportés. Tout ces camps furent tres rapidement détruits apres la guerre, mais l'horreur vécu dans ceux-ci ne s'éfface pas aussi facilement.